Les
partis politiques de l’opposition à savoir l’Alliance Nationale pour le
Changement (ANC), l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral
(ADDI), le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) et l’organisation de la
société civile Front Citoyen Togo Debout (FCTD) ont appeléles populations à
descender dans les rues les 11, 12 et 13 avril 2024, pour protester contre les
modifications de la Constitution qui selon eux pourraient permettre au
Président Gnassingbé, au pouvoir depuis 19 ans, de s’y maintenir. Citant des «
informations concordantes dignes de foi », le gouvernement a accusé les
organisateurs des manifestations d’avoir des intentions violentes pour
justifier les interdictions.
A ce
propos, ils ont adressé une note d’information en date du 05 avril 2024 au
Ministre de l’Administration Territoriale. Ce dernier en date du 08 avril 2024,
signifie aux organisateurs, l’interdiction des manifestations, prétextant que
le délai de cinq (5) jours ouvrables exigé par la loi sur les manifestations
n’est pas respecté et que l’itinéraire indiqué aussi viole la loi.
Par
courier en date du 09 avril 2024, l’ANC, l’ADDI, le PSR et le FCTD ont exprimé
leur étonnement et ont relevé que les observations soulevées par le minister ne
sont pas pertinentes, surtout en ce qui concerne le non-respect du délai.
Dans
l’après-midi du 09 avril 2024, ils recoivent une invitation par appel
téléphonique du minister, à une rencontre à laquelle est associée le minister
de la Sécurité et de la Protection Civile. Les deux ministres déclarent être en
possession d’informations dignes de foi selon lesquelles les organisateurs
projettent de passer outre l’interdiction pour s’attaquer aux forces de l’ordre
et de sécurité, aux domiciles des députés et aussi pour déloger les élèves afin
que ceux-ci se joignent à eux dans les rues. Ces arguments ont été refutes par
les organisateurs séance tenante.
En début
de soirée, un communiqué conjoint des deux ministers a été rendu public. Dans
ledit communiqué, les deux ministres réitèrent les mêmes accusations graves
pour motive l’interdiction des manifestations.
Face à la
presse le 11 avril 2024, les organisateurs ont informé l’opinion nationale et
international de la mise en oeuvre d’une stratégie macabre pour les accuser
plus tard et à tort, d’actes commandités par le pouvoir. Ils réitèrent leur
appel à manifester pour les 12 et 13 avril 2024.
Le 12
avril 2024, un important dispositive de sécurité a été déployé pour boucler le
lieu de rassemblement. Les organisateurs se sont rendus sur les lieux pour
rencontrer les manifestants qui commençaient par arriver mais qui étaient toute
suite renvoyés par les forces de l’ordre et de sécurité postées sur les lieux.
Une quinzaine de minutes d’échanges a eu lieu entre les organisateurs et le
commandant des troupes déployés pour empêcher les manifestations.
Ainsi, l’interdiction des manifestations a été actées et les citoyens qui avaient effectué le déplacement de Bè-Gakpoto ont dû retourner à chez eux.https://fr.africanews.com/2024/04/10/togo-les-manifestations-contre-la-nouvelle-constitution-interdites// https://www.newafrique.net/articles/x2wjAcVF5TxceXEAvVL6
Alerte à l’endroit de l’opinion nationale et internationale Publication d’un communiqué Interview aux Médias
Les partis politiques de l’opposition à savoir l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI), le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) et l’organisation de la société civile Front Citoyen Togo Debout (FCTD)
Le Ministre de l’Administration Territoriale qui a décidé de l’interdiction des manifestations; Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile qui a déployé les forces de la Police et de la Gendarmerie pour empêcher les manifestations