Depuis le démarrage du projet « Renforcement de la société civile pour la promotion et la protection de la liberté d’association et de réunion au Togo », plusieurs OSC ont bénéficié de renforcements de capacités sur la législation et les mécanismes de protection relatifs à la LAR, sur la participation citoyenne et le CCAP.
Ainsi, afin de contribuer à la consolidation de la paix sociale, de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo, le projet a prévu soutenir financièrement les initiatives des collectifs de la société civile visant à renforcer leur participation au dialogue avec les pouvoirs publics au niveau local et national et donc à la réalisation des objectifs de l’action.
Lancé officiellement le 25 mars 2025 à Lomé, le « Projet de renforcement de la société civile sur la CSU et de plaidoyer en faveur de la création d’un cadre de concertation et de suivi participatif de la mise en œuvre de la CSU et de l’augmentation du financement domestique de la santé au Togo » fait partie des initiatives ayant bénéficié des financements en cascade du projet LAR.
Porté par le consortium UONGTO – RAS+ TOGO – INSP!R TOGO, il vise à renforcer la société civile sur la CSU. Il encourage la création d’un cadre de concertation et de suivi participatif pour sa mise en œuvre, ainsi que l’augmentation du financement domestique de la santé au Togo.
Ce projet poursuit trois objectifs majeurs : permettre aux citoyens de mieux s’impliquer dans la mise en œuvre de la CSU, renforcer le dialogue entre l’État et la société civile sur ce sujet, et encourager la société civile à suivre de près son application.
L’accès aux soins pour tous au Togo est un enjeu majeur. Selon l’INAM, 26.025 nouveaux bénéficiaires se sont ajoutés en 2024, portant à 509.902 le nombre total d’assurés depuis la création de l’organisme en 2011. Ce réseau s’appuie désormais sur 270 pharmacies et 1.263 formations sanitaires, publiques comme privées.
« Il est essentiel d’informer les populations pour qu’elles comprennent mieux l’AMU. Il faut aussi que tous les acteurs s’engagent à garantir des services de qualité et accessibles à tous. De plus, il est important de plaider pour inclure d’autres maladies dans la couverture de l’AMU et d’organiser des assurances complémentaires. Enfin, un meilleur financement de la santé est nécessaire. Tous ces éléments sont des défis clés pour la société civile afin que la CSU profite à tout le monde », explique le Directeur exécutif de l’UONGTO, Aristide DJENDA.
Activités du projet
Le projet du consortium UONGTO – RAS+ TOGO – INSP!R TOGO, d’une durée de 18 mois (février 2025 à août 2026) et d’un budget de 19 676 900 FCFA (soit 29 997 euros), comprendra différentes activités tel que.
Jean-Pierre ATALE, responsable du plaidoyer pour le projet LAR/UE, pense que le projet du consortium correspond bien aux objectifs du projet LAR/UE, car il met en avant une société civile capable de discuter avec le gouvernement et de soutenir les autorités pour défendre les intérêts des citoyens.
« En finançant les activités du consortium, nous voulons leur donner les ressources nécessaires pour atteindre cet objectif », a expliqué M. ATALE.