BONSA

BONSA Yempabe

Commission de l’Environnement et du Changement climatique
UNIR (UNION POUR LA RÉPUBLIQUE)

Commentaires

Eric Carter

Campagne internationale : Liberté en Iran, Paix dans le monde Cher Monsieur BONSA Yempabe, Je me suis permis de vous joindre au nom de APA (https://apa-ice.org/), une plateforme pour soutenir le peuple iranien dans sa lutte contre la dictature religieuse en Iran. Depuis 1978 une répression sans merci s’abat sur le peuple iranien avec plusieurs tueries en masse des opposants (dont l’exécution de 30 000 prisonniers politiques en moins de trois semaines en 1988). Ces exécutions constituent la pierre angulaire de la politique du clergé au pouvoir. 75 personnes viennent d’être pendues rien que dans ce mois de mai. Cette répression ne cible pas seulement les militants politiques, les femmes sont les principales victimes de la théocratie qui leur impose une multitude de discriminations qui les harcèlent dans leur vie sociale, notamment dans leur choix vestimentaire. A l’heure actuelle des hordes de la police des mœurs et des miliciens brutalisent les femmes dans la rue pour les obliger à conformer leur comportement vestimentaire aux critères du pouvoir en place. Les méfaits du régime iranien ne se limitent pas au peuple iranien. Par le biais de ses forces mandataires au Moyen-Orient et en Afrique, il sème la pagaille dans de nombreuses régions du monde. Ajoutons à tout cela de nombreux attentats à la bombe allant de Beyrouth à Paris, en passant par Buenos Aires, les assassinats répétés des opposants à l’étranger, des prises en otage des européens, la course à la Bombe A, pour faire de l’Iran d’aujourd’hui un pôle de crise internationale insupportable. Un mouvement de résistance a tenu tête à ce régime depuis son avènement, engendrant de nombreux mouvements contestataires de masse, dont les soulèvements de 2017, 2019 et 2022. Ce mouvement a présenté une plateforme en 10points pour un Iran démocratique de demain. Le fief de ces résistants (Ashraf) a subi au moins sept vagues de tueries de masse menées par les mandataires du régime iranien en Irak, avant le transfert de ces résistants en Albanie, sous la coupole des Nations-Unies. Cependant Téhéran continue de faire une énorme pression sur l’Albanie pour les réprimer dans leur nouveau fief (Ashraf3). APA s’est jointe l’année dernière à une campagne internationale pour sensibiliser le monde et soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté. Cette campagne qui s’est concrétisée par une déclaration internationale, a récolté le soutien de la majorité de 29 Parlements du monde entier, de 3600 députés de 61 parlements de 41 pays, de 124 anciens chefs d’Etat et premiers ministres du monde entier et de 75 lauréats du Prix Nobel. Cette campagne a eu un impact sérieux dans la sensibilisation sur le problème de l’Iran. Cette année, nous avons mis en marche une nouvelle campagne qui se concrétise par la déclaration ci-dessous. J’attire votre attention sur le rôle déterminent de chaque personnalité politique du monde entier à cette déclaration pour favoriser le changement vers la liberté en Iran et la paix dans le monde. Je vous appelle donc d’apporter votre soutien à cette déclaration (ci-dessous). Bien entendu, votre nom ne sera rendu public au pied de cette déclaration qu’en cas de votre accord préalable. Veuillez agréer, l’expression de mes sentiments les plus distingués. Eric Carter Secrétariat d’APA ericcarter1344@gmail.com Déclaration sur l’Iran Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité dans le monde Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable du régime en Iran à l'encontre du peuple iranien, y compris des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, "des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément sur des manifestants non armés à courte distance". L'Iran reste le premier pays au monde en termes de nombre d'exécutions par habitant, tuant au moins 864 personnes en 2023. Pour la seule année 1988, 30.000 prisonniers politiques ont été massacrés dans les semaines ayant suivi le décret du guide suprême du régime, Rouhollah Khomeiny, ordonnant l'exécution des membres de l'organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient à soutenir l'organisation. Le régime iranien a récemment entamé un simulacre de procès par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l'OMPI, les accusant de crimes tels que Moharebeh (guerre contre Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain en vue de commettre des actes terroristes contre eux, en particulier en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu'elles restreignent les opposants, en particulier ceux qui se trouvent à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d'outil répressif à Khamenei pour les meurtres et le terrorisme. L'Europe est devenue le terrain d'action du terrorisme d'État iranien. En février 2021, un tribunal d'Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en poste à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser une bombe au sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) en banlieue parisienne. La dictature religieuse est incapable de se réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu'elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique. Le peuple iranien est privé de tous ses droits politiques et civils. Or, le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare : "il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression". Le régime iranien est le moteur de la guerre au Moyen-Orient et des attaques contre la navigation commerciale en mer Rouge. La tête du serpent se trouve en Iran. Par l'intermédiaire de groupes proxys, le Corps des pasdarans propage le terrorisme et fait obstacle à la paix et à la sécurité régionales et mondiales. 1. Nous condamnons les violations flagrantes des droits humains, en particulier la répression des femmes, et nous demandons que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus pour responsables des crimes contre l'humanité qui se poursuivent. 2. Le peuple iranien mérite un système démocratique. Nous demandons instamment à tous les gouvernements de soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l'État et sur l'égalité des genres. 3. Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l'homme. 4. Le régime iranien ayant bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter les pasdarans. 5. Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et ses politiques belliqueuses. Nous demandons que le Corps des pasdarans soit désigné comme terroriste et que des sanctions pétrolières soient imposées au régime. SIGNATURE :

La première application citoyenne au coeur de la cité.

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